Vendredi 13 juillet 17h45, cela devait être un week-end comme Laurent et Véronique les affectionnent, un de ces petits moments d’escapade dans leur résidence du Midi, un de ces petits moments de bonheur ensoleillé, loin du temps pluvieux et froid de Paris, loin des patients, loin du cabinet, un lieu, un instant de ressourcement.
Mais à 17h46, on ne sait pas comment, ni pourquoi à ce moment là, Laurent me dépose dans le tiroir de son bureau, près de la tablette de chocolat noir. Pour une fois qu’il range !
Pour quelle raison n’a-il pas la tête sur les épaules à cet instant précis ? Oh, certainement que la victoire du fils ainé de la famille, à l’internat de médecine doit y être pour beaucoup. Vous rendez-vous compte, 584ème sur 7600 ! Comme quoi, la transe hypnotique touche même les thérapeutes confirmés !
Et clac ! Il fait bien sombre dans ce tiroir tout d’un coup. Les sons y sont sourds, mais au loin j’entends la porte qui claque et la clé dans la serrure. Mais que fait-il ? M’a-t-il oublié ou m’abandonne-t-il ? Ce serait bien la première fois. Lui qui ne me quitte jamais, qui presque jour et nuit pose ses doigts agiles sur mon écran, avec délicatesse, m’aime tant, du moins c’était ce que je pensais jusqu’à ce moment là. Alors, j’essaie d’émettre un son de détresse, en ultime recours, qu’il vienne me rechercher, me reprendre, qu’il s’aperçoive de sa bévue…. Mais au loin déjà, j’entends l’ascenseur qui l’emmène.
Les premières minutes sont angoissantes. Ici à Paris, il fait froid, il pleut même, et je ne serai pas du voyage.
Alors, je me mets en mode économie, et m’endort plein de questionnements. Pourquoi, m’abandonner, alors que cela aurait une joie que de descendre sur la Côte.
8h, un petit rayon de soleil passe au travers du tiroir et se reflète sur mon ami le chocolat, abandonné tout comme moi. Encore lui, je comprends qu’il ait pu l’abandonner, pour des questions de régime, mais moi, non !
Et là, je l’imagine…. Je l’imagine déjà sur la terrasse, coupant les mauvaises herbes de bon matin, arrosant à tout va, puis se reposant sur son transat en plein soleil, en rêvassant, un week-end hypnotique.
J’espère qu’il n’a pas oublié sa crème solaire, car le soleil est de plomb dans le midi. Je jette un coup d’œil sur Météo France, car heureusement dans le tiroir j’ai tout de même le wi-fi. Et là, ils annoncent 31 degrés à l’ombre, alors qu’ici on est à peine à 15 degrés, et la pluie en plus par instant. Je viens de regarder le traditionnel défilé du 14 Juillet, le Président saluant les soldats, mais mon esprit est ailleurs.
Mais à 17h46, on ne sait pas comment, ni pourquoi à ce moment là, Laurent me dépose dans le tiroir de son bureau, près de la tablette de chocolat noir. Pour une fois qu’il range !
Pour quelle raison n’a-il pas la tête sur les épaules à cet instant précis ? Oh, certainement que la victoire du fils ainé de la famille, à l’internat de médecine doit y être pour beaucoup. Vous rendez-vous compte, 584ème sur 7600 ! Comme quoi, la transe hypnotique touche même les thérapeutes confirmés !
Et clac ! Il fait bien sombre dans ce tiroir tout d’un coup. Les sons y sont sourds, mais au loin j’entends la porte qui claque et la clé dans la serrure. Mais que fait-il ? M’a-t-il oublié ou m’abandonne-t-il ? Ce serait bien la première fois. Lui qui ne me quitte jamais, qui presque jour et nuit pose ses doigts agiles sur mon écran, avec délicatesse, m’aime tant, du moins c’était ce que je pensais jusqu’à ce moment là. Alors, j’essaie d’émettre un son de détresse, en ultime recours, qu’il vienne me rechercher, me reprendre, qu’il s’aperçoive de sa bévue…. Mais au loin déjà, j’entends l’ascenseur qui l’emmène.
Les premières minutes sont angoissantes. Ici à Paris, il fait froid, il pleut même, et je ne serai pas du voyage.
Alors, je me mets en mode économie, et m’endort plein de questionnements. Pourquoi, m’abandonner, alors que cela aurait une joie que de descendre sur la Côte.
8h, un petit rayon de soleil passe au travers du tiroir et se reflète sur mon ami le chocolat, abandonné tout comme moi. Encore lui, je comprends qu’il ait pu l’abandonner, pour des questions de régime, mais moi, non !
Et là, je l’imagine…. Je l’imagine déjà sur la terrasse, coupant les mauvaises herbes de bon matin, arrosant à tout va, puis se reposant sur son transat en plein soleil, en rêvassant, un week-end hypnotique.
J’espère qu’il n’a pas oublié sa crème solaire, car le soleil est de plomb dans le midi. Je jette un coup d’œil sur Météo France, car heureusement dans le tiroir j’ai tout de même le wi-fi. Et là, ils annoncent 31 degrés à l’ombre, alors qu’ici on est à peine à 15 degrés, et la pluie en plus par instant. Je viens de regarder le traditionnel défilé du 14 Juillet, le Président saluant les soldats, mais mon esprit est ailleurs.