Agoraphobie : j'ai de plus en plus de mal à sortir... Patricia
Bonjour,
Que faut il faire ? En ce moment j'ai de plus en plus de mal à sortir de chez moi : tout m'oppresse , impossible de prendre les transports, les bus, le métro le train, tout devient difficile.La vue du monde m'empêche de respirer. Suis je condamnée à me terrer chez moi ?? Répondez moi s'il vous plaît Patricia Frédéric
Bonjour Patrica,
Tout d'abord laissez moi vous dire que si vous êtes agoraphobe, vous êtes loin d'être condamnée à le rester car il ne s'agit pas d'une maladie mais bien d'un mauvais système de pensées apprises qu'il va falloir désapprendre avec assiduité. La meilleure des choses à faire dans ces cas la est, dans un premier temps, de relativiser sur le fait qu'une angoisse n'est pas dangereuse pour vous, ni physiquement, psychiquement. Ensuite je vous conseille vivement d'aller consulter un médecin psychiatre qui pratique également la psychothérapie comportementable et cognitive. Il est fort probable qui vous préscrive un antidépresseur dans le but d'apaiser votre anxété mais également de franchir les premier pas de votre " désapprentissage " qui consistera à vous exposer aux situations redoutées. L'association d'une médication adéquate et d'une psychotérapie active semble être selon tout les spécialiste la solution la plus efficace pour " guérir " de ce type de problème. Il faut également que vous ayez conscience que l'agoraphobie se soigne sur le long terme. C'est une guérison active qui doit provenir à 80% de vos effots. Effectivement vu que ce n'est pas une maladie, vous ne pourrez pas compter uniquement sur les médicaments et sur le temps. J'espère avoir rassuré vos inquiétudes qui doivent être fortes au quotidien et je les comprends avec d'autant plus de compassion que je suis dans la même situation que vous, dans une lutte de tout les jours. Telle est la vie : Tomber sept fois, Se relever huit. Cordialement, Frédéric. Frédéric
Bonjour Patrica,
Tout d'abord laissez moi vous dire que si vous êtes agoraphobe, vous êtes loin d'être condamnée à le rester car il ne s'agit pas d'une maladie mais bien d'un mauvais système de pensées apprises qu'il va falloir désapprendre avec assiduité. La meilleure des choses à faire dans ces cas la est, dans un premier temps, de relativiser sur le fait qu'une angoisse n'est pas dangereuse pour vous, ni physiquement, psychiquement. Ensuite je vous conseille vivement d'aller consulter un médecin psychiatre qui pratique également la psychothérapie comportementable et cognitive. Il est fort probable qui vous préscrive un antidépresseur dans le but d'apaiser votre anxété mais également de franchir les premier pas de votre " désapprentissage " qui consistera à vous exposer aux situations redoutées. L'association d'une médication adéquate et d'une psychotérapie active semble être selon tout les spécialiste la solution la plus efficace pour " guérir " de ce type de problème. Il faut également que vous ayez conscience que l'agoraphobie se soigne sur le long terme. C'est une guérison active qui doit provenir à 80% de vos effots. Effectivement vu que ce n'est pas une maladie, vous ne pourrez pas compter uniquement sur les médicaments et sur le temps. J'espère avoir rassuré vos inquiétudes qui doivent être fortes au quotidien et je les comprends avec d'autant plus de compassion que je suis dans la même situation que vous, dans une lutte de tout les jours. Telle est la vie : Tomber sept fois, Se relever huit. Cordialement, Frédéric. Frédéric
J'oubliais presque l'hypnose qui s'avère être très efficace pour moi.
Laurent GROSS
Bonsoir Frédéric,
Permettez-moi de poser quelques points importants qui me semblent primordiaux pour Patricia par rapport à ce que vous écrivez. Lorsque vous dîtes "vous êtes loin d'être condamnée à le rester ", cette phraséologie me fait frémir :-( Quelle connotation négative dans ces termes. Jamais un praticien ne poserait ce type de phrase. Puis vous dîtes "pensées apprises" Non, qu'en savez-vous ? Pourquoi des pensées apprises ? Et pourquoi "désapprendre avec assiduité" ? Depuis quand un patient va-t-il "travailler avec assiduité" pour se défaire d'un trouble ? Vous allez à l'encontre de ce que notre ami Gaston Brosseau préconise pour le patient : "et surtout ne rien faire" ! Puis vous dîtes "relativiser". S'il était si simple de relativiser, les troubles n'existeraient pas. Nous ne sommes pas dans un monde de bisounours (hélas peut-être). Et puis relativiser par rapport à quoi ? Par rapport à la mort, comme le préconise Nietzsche ? Alors bien sûr si on mets la vie à hauteur de mort, on n'a plus aucune raison de se plaindre. Puis vous "conseillez de consulter un psychiatre". Désolé de vous contredire, mais dans un premier temps, son médecin généraliste sera tout à fait compétent pour l'adresser, s'il le souhaite nécessaire, à un psychiatre qui…. NE LUI PRESCRIRA CERTAINEMENT PAS D'ANTIDEPRESSEURS ! Mais pourquoi, fichtre diantre, des antidépresseurs ? Surtout s'il n'y a pas de dépression. Avez-vous posé diagnostic ? Attention à l'exercice illégal de la médecine ! Peut-être ne le savez-vous pas, mais la grande majorité des psychiatres modernes ne prescrivent pratiquement plus d'antidépresseurs, sauf dans les dépressions sévères, mais pas celles "de la vie courante, souvent un mal être passager, une rupture". La majorité de ces médications sont prescrites par des généralistes, mais très peu par les spécialistes. Puis vous dîtes "guérir": jamais un thérapeute ne parlera de guérison. Ensuite vous insinuez que "l'agoraphobie se soigne sur le long terme" ! Ah bon, je ne savais pas ! Mais c'est vrai que ça ne fait QUE 28 ans que j'exerce. Que diraient mes patients que je ne vois que 3-4 fois alors ? Vous parlez ensuite de "80% d'efforts"…. Alors vous allez à l'encontre de la thérapie brève… et sans efforts. J'ai l'impression que vous ramez à contre-courant... Effectivement, en conclusion vous parlez de vous, en disant " je les comprends avec d'autant plus de compassion que je suis dans la même situation que vous, dans une lutte de tout les jours". Vous parlez de lutte, et c'est bien ça qui me chagrine. Comme nous dit si souvent le célèbre Dr Bertrand Piccard au cours des Congrès de la Confédération Francophone d'Hypnose et Thérapies Brèves, "il ne sert à rien de lutter contre le vent, il suffit de prendre un peu plus de hauteur, pour aller choper le vent qui nous mènera dans la bonne direction". (tour du monde en Montgolfière, inventeur du Solar Impulse et issu d'une famille d'explorateurs célèbres) Savez-vous Frédéric, qu'il existe presque autant d'origines d'agoraphobie qu'il y a de patients, chacun a sa propre histoire, chacun trouve les ressources qui lui sont propres pour commencer à aller mieux ? Désolé de réagir ainsi, cela est dû à mon statut de superviseur, et à mon grand âge. Bonne soirée à vous.... Et sans rancune Laurent Gross, Hypnose Ericksonienne Paris - 75011 & 75004 Lizze
Bonjour
Ou en êtes vous patricia? Est ce que vous êtes sorti de cette situation. Moi cela fait 13 ans sans grande amélioration malgré les tcc… Ecrire une réponse
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Hypnotherapeutes à Paris 75011, 75012, 75016. Thérapies Brèves, EMDR IMO Membres des Instituts Milton Erickson Paris Ile-de-France et Collège d'Hypnose et Thérapies Intégratives de Paris. Mise à jour le 15 Mai 2023
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