En apparence, il semble que des tentatives de suicide (TS) constituent, pour un risque ultérieur de suicide, des antécédents de plus grande gravité que de « simples » gestes d’automutilation. Cependant, The American Journal of Psychiatry rappelle que même ces comportements d’auto-agressivité (sans TS proprement dite) doivent attirer l’attention, car ils peuvent représenter des signes d’appel. Des études ont montré en effet que ces conduites auto-agressives indiquent la permanence d’idées suicidaires, au même titre que des TS avérées. L’auteur envisage au moins trois mécanismes possibles à l’origine de ce phénomène :
–Regroupées sous le terme de « violences délibérées contre soi-même », l’automutilation et la TS seraient en fait deux avatars (ou deux niveaux d’intensité) d’un même contexte pathologique : une conduite autodestructrice.
–Même de nature distincte, ces deux troubles du comportement se rejoindraient finalement dans le partage d’effets identiques où le sujet suscite des préjudices contre lui-même.
–Enfin, les conduites auto-agressives pourraient, d’une façon ou d’une autre, prédisposer à des comportements effectivement suicidaires.
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–Regroupées sous le terme de « violences délibérées contre soi-même », l’automutilation et la TS seraient en fait deux avatars (ou deux niveaux d’intensité) d’un même contexte pathologique : une conduite autodestructrice.
–Même de nature distincte, ces deux troubles du comportement se rejoindraient finalement dans le partage d’effets identiques où le sujet suscite des préjudices contre lui-même.
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