Le fameux SSPT (syndrome de stress post-traumatique : en anglais PTSD, Post traumatic stress disorder) demeure une valeur sûre de la presse psychiatrique américaine. Nouvelle démonstration dans The American Journal of Psychiatry qui nous apprend comment le futur DSM-V semble annoncer une meilleure approche de cette affection, dans le but de renforcer sa reconnaissance pratique, son évaluation précise et l’efficacité de son traitement. On devrait ainsi démembrer ce SSPT en plusieurs sous-types affectant son évolution clinique et sa réponse au traitement. Connaissant, selon ces variantes, des réponses différentes dans l’activité de diverses régions cérébrales comme le cortex préfrontal, le cortex cingulaire antérieur ou le système limbique (impliqué dans le contrôle des émotions), les données de l’imagerie en résonance magnétique fonctionnelle confirment la validité de ces nuances nosographiques.
En particulier, certains auteurs évoquent l’existence d’une forme de SSPT caractérisée par une inhibition massive des émotions quand le sujet se trouve confronté à l’évocation d’un souvenir traumatisant, ce désengagement affectif pouvant même conduire à une expérience de dépersonnalisation ou de dé-réalité, proche d’un épisode psychotique. Chez ces patients, le détachement relatif du souvenir pénible pourrait s’expliquer par une « hyper-inhibition » des régions limbiques et une hypo-activité de l’hippocampe (connu pour constituer le support essentiel pour la formation, le stockage et le rappel d’informations, en matière de mémoire visuelle et verbale). Alors que ce SSPT est encore considéré comme une affection unique, cette reconnaissance probable de la diversité de ses formes cliniques pourrait permettre ainsi de mieux comprendre les variations des réactions observées au sein des populations traumatisées.
Dr Alain Cohen sur www.jim.fr
En particulier, certains auteurs évoquent l’existence d’une forme de SSPT caractérisée par une inhibition massive des émotions quand le sujet se trouve confronté à l’évocation d’un souvenir traumatisant, ce désengagement affectif pouvant même conduire à une expérience de dépersonnalisation ou de dé-réalité, proche d’un épisode psychotique. Chez ces patients, le détachement relatif du souvenir pénible pourrait s’expliquer par une « hyper-inhibition » des régions limbiques et une hypo-activité de l’hippocampe (connu pour constituer le support essentiel pour la formation, le stockage et le rappel d’informations, en matière de mémoire visuelle et verbale). Alors que ce SSPT est encore considéré comme une affection unique, cette reconnaissance probable de la diversité de ses formes cliniques pourrait permettre ainsi de mieux comprendre les variations des réactions observées au sein des populations traumatisées.
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