De nos jours, la notion de « burn out » a acquis une place importante, on parle du stress au travail. Mais qu’est-ce que le « burn out » ?
Une dépression, un état de surmenage, un épuisement, un autre nom pour la neurasthénie d’autrefois ? Les gens souffrant du « burn out » se plaignent de fatigue mentale et physique, ils se sentent épuisés, ont de la peine à se concentrer et ont des troubles de la mémoire.
Avec leur entourage, ils sont irritables et de mauvais humeur et développent une attitude cynique pour se protéger.
Ils s’écartent comme un porc-épic qui se hérisse quand ils risquent d’être rejetés ou déçus.
Le « burn out » est souvent le résultat d’un processus dynamique de longue durée qui mène au dysfonctionnement. Insidieux au début, à peine détectable, comme un voleur dans la nuit, le syndrome s’installe et entraîne la victime dans une spirale dont il se remet que lentement (Maslach et Leiter, 1997). C’est un syndrome d’épuisement physique, émotionnel et mental consécutif à un engagement de longue durée dans des conditions de travail émotionnellement exigeantes ( Greenglass, 2001).
Le diagnostic de « burn out » a l’avantage de ne pas « stigmatiser » les victimes, surtout si l’on considère ce syndrome comme une menace pour une personne normale qui exige au-delà d’elle-même (Freudenberger, 1980). Bien au contraire, le « burn out » ressemble plutôt à une médaille d’honneur. Mais pour autant, n’oublions pas la souffrance associée à l’épuisement, le cynisme ou dépersonnalisation, et l’inefficacité ou l’absence d’accomplissement personnel dans son travail (Maslach et Leiter, 1997).
« BURN OUT » OU SYNDROME D’EPUISEMENT PROFESSIONNEL. EPUISEMENT PHYSIQUE ET EMOTIONNEL.
Les gens se sentent émotionnellement et/ou physiquement épuisés et pourtant n’arrivent pas à se détendre. Après les expériences de stress répétés, et l’activation du système de stress, le système devient déréglé, et une activation permanente en est le résultat avec agitation, irritabilité, troubles du sommeil, récupération insuffisante et asthénie (fatigue) matinale. Les expressions comme « je n’en peux plus », « je suis vidé », « je suis au bout du rouleau » indiquent comme le désespoir s’empare de la victime.
DEPERSONNALISATION ET CYNISME
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Une dépression, un état de surmenage, un épuisement, un autre nom pour la neurasthénie d’autrefois ? Les gens souffrant du « burn out » se plaignent de fatigue mentale et physique, ils se sentent épuisés, ont de la peine à se concentrer et ont des troubles de la mémoire.
Avec leur entourage, ils sont irritables et de mauvais humeur et développent une attitude cynique pour se protéger.
Ils s’écartent comme un porc-épic qui se hérisse quand ils risquent d’être rejetés ou déçus.
Le « burn out » est souvent le résultat d’un processus dynamique de longue durée qui mène au dysfonctionnement. Insidieux au début, à peine détectable, comme un voleur dans la nuit, le syndrome s’installe et entraîne la victime dans une spirale dont il se remet que lentement (Maslach et Leiter, 1997). C’est un syndrome d’épuisement physique, émotionnel et mental consécutif à un engagement de longue durée dans des conditions de travail émotionnellement exigeantes ( Greenglass, 2001).
Le diagnostic de « burn out » a l’avantage de ne pas « stigmatiser » les victimes, surtout si l’on considère ce syndrome comme une menace pour une personne normale qui exige au-delà d’elle-même (Freudenberger, 1980). Bien au contraire, le « burn out » ressemble plutôt à une médaille d’honneur. Mais pour autant, n’oublions pas la souffrance associée à l’épuisement, le cynisme ou dépersonnalisation, et l’inefficacité ou l’absence d’accomplissement personnel dans son travail (Maslach et Leiter, 1997).
« BURN OUT » OU SYNDROME D’EPUISEMENT PROFESSIONNEL. EPUISEMENT PHYSIQUE ET EMOTIONNEL.
Les gens se sentent émotionnellement et/ou physiquement épuisés et pourtant n’arrivent pas à se détendre. Après les expériences de stress répétés, et l’activation du système de stress, le système devient déréglé, et une activation permanente en est le résultat avec agitation, irritabilité, troubles du sommeil, récupération insuffisante et asthénie (fatigue) matinale. Les expressions comme « je n’en peux plus », « je suis vidé », « je suis au bout du rouleau » indiquent comme le désespoir s’empare de la victime.
DEPERSONNALISATION ET CYNISME
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