Les techniques de communication
Comme nous l’avons vu précédemment les apports théoriques sur la communication relèvent de notre formation initiale. J’ai voulu profiter de ce travail d’intérêt professionnel pour redéfinir la communication et mettre en avant la Programmation Neuro Linguistique (PNL) et l’hypnose en tant que théories de communication.
La communication
La communication se caractérise par le fait de communiquer, d’être en relation avec une autre personne. C’est faire connaître quelque chose à quelqu’un, dire, divulguer, donner, livrer, publier, transmettre. Il est sous entendu dans ces définitions que c’est un type de relation qui s’établit entre deux personnes. C’est un des besoins fondamentaux de l’être humain au même titre que les différents besoins psychologiques ou physiologiques.
La communication est classiquement définie par le modèle du code établi par Claude Shanon et Warren Weaver, deux ingénieurs américains en 1948. Ils partent du postulat que communiquer c’est reproduire à un point donné, de manière exacte ou approximative, un message sélectionné à un autre point. Ils créent la notion d’émetteur et de récepteur. Le message étant un ensemble de codes transitant par un canal.
L’émetteur est celui qui désirant mettre en commun avec un autre, va livrer quelque chose de lui-même, ou simplement une information qu’il détient, à quelqu’un d’autre ; va adresser un message à cet autre, en lui offrant du fait même la possibilité de devenir son interlocuteur.
Le récepteur est celui qui accueille le message de l’émetteur. Chaque personne est donc tour à tour émetteur et récepteur et pour que la communication perdure il faut que tous deux soient attentifs et réceptifs l’un à l’autre.
Il y a différents types de communication et donc différents types de messages.
La communication la plus commune est verbale. Le téléphone est par exemple un des plus grands modes de communication de notre société mais on peut aussi communiquer par écrit à travers une lettre ou un « tchat » internet.
La maîtrise du langage tient donc une place prépondérante dans la composition du message, quelle que se soit son origine ou son utilisation.
Mais le langage n’est pas le seul moyen de rentrer en relation, le petit enfant met souvent du temps à l’acquérir mais il arrive pourtant dès sa naissance à échanger avec son entourage. Le nourrisson s’exprime grâce à des pleurs, des cris, puis des babillages, mais aussi par le regard ou toutes les expressions qui s’affichent sur son visage.
Le toucher est aussi, dès le plus jeune âge un mode d’expression entre l’enfant et ses parents. On peut aussi considérer l’art comme un mode de communication, puisqu’à travers une peinture lors d’un concert ou d’un ballet on peut ressentir des émotions ou entendre un message.
Une fois adulte ou en tous cas dans la sphère professionnelle notre mode de communication est essentiellement verbal. On s’attache plus facilement au poids des mots qu’à ce qui entoure notre discours. La communication non verbale est pourtant tout aussi importante, elle représente 70 % des messages que l’on transmet et que l’on reçoit. Elle confirme le discours, donne du sens au langage qui compose le message. Ainsi lors de l’annonce d’un heureux événement le récepteur s’attend à voir son interlocuteur content, qui sourit, et pourquoi pas qui saute de joie ou tape des mains.
La communication non verbale comprend donc aussi bien la posture de l’émetteur, que le ton ou le rythme de sa voix, sa gestuelle mais aussi les expressions de son visage.
Comme on l’a vu précédemment la communication a une notion dynamique, chaque individu est à son tour émetteur et récepteur. Après décodage de l’information, le récepteur a pour rôle d’envoyer en retour un message de rétroaction ou feedback . C'est un message, verbal ou non, renvoyé par réaction par le récepteur, à l'émetteur qui a pour but de confirmer ou infirmer la réception du message, demander des précisions, relancer ou terminer la discussion.
Il existe de nombreux obstacles à la communication. Ils peuvent être matériels tels que dans notre cas : le bruit, la promiscuité avec d’autres patients, les multiples interlocuteurs ou encore une élocution difficile liée à l’absence des appareils dentaires.
La barrière culturelle peut aussi altérer l’échange par la différence de mode de pensée ou de symbole reconnus et acceptés. Chaque culture a sa propre définition de la douleur ou de ce qui est verbalisable ou non.
L’aspect psychologique et affectif des interlocuteurs rentre aussi en compte. Ainsi, la peur de l’autre ou du jugement peuvent être un frein à la communication comme à l’inverse un besoin intense d’expression qui l’empêche d’écouter et d’être réceptif aux messages qui lui sont donné.
La communication nécessite donc un engagement des participants, en matière de temps, d’écoute, mais aussi de don de soi et de respect de son interlocuteur. L’infirmière anesthésiste doit s’attacher au contenu verbal et non verbal des messages que le patient lui envoie pour identifier au mieux ses besoins. Elle doit prendre en compte les dimensions psychologiques et culturelles de son interlocuteur dans le but d’adapter son discours et son attitude. Elle doit être disponible, à l’écoute, faire preuve d’empathie et dans la mesure du possible essayer de réduire les obstacles matériels.
Comme nous l’avons vu précédemment les apports théoriques sur la communication relèvent de notre formation initiale. J’ai voulu profiter de ce travail d’intérêt professionnel pour redéfinir la communication et mettre en avant la Programmation Neuro Linguistique (PNL) et l’hypnose en tant que théories de communication.
La communication
La communication se caractérise par le fait de communiquer, d’être en relation avec une autre personne. C’est faire connaître quelque chose à quelqu’un, dire, divulguer, donner, livrer, publier, transmettre. Il est sous entendu dans ces définitions que c’est un type de relation qui s’établit entre deux personnes. C’est un des besoins fondamentaux de l’être humain au même titre que les différents besoins psychologiques ou physiologiques.
La communication est classiquement définie par le modèle du code établi par Claude Shanon et Warren Weaver, deux ingénieurs américains en 1948. Ils partent du postulat que communiquer c’est reproduire à un point donné, de manière exacte ou approximative, un message sélectionné à un autre point. Ils créent la notion d’émetteur et de récepteur. Le message étant un ensemble de codes transitant par un canal.
L’émetteur est celui qui désirant mettre en commun avec un autre, va livrer quelque chose de lui-même, ou simplement une information qu’il détient, à quelqu’un d’autre ; va adresser un message à cet autre, en lui offrant du fait même la possibilité de devenir son interlocuteur.
Le récepteur est celui qui accueille le message de l’émetteur. Chaque personne est donc tour à tour émetteur et récepteur et pour que la communication perdure il faut que tous deux soient attentifs et réceptifs l’un à l’autre.
Il y a différents types de communication et donc différents types de messages.
La communication la plus commune est verbale. Le téléphone est par exemple un des plus grands modes de communication de notre société mais on peut aussi communiquer par écrit à travers une lettre ou un « tchat » internet.
La maîtrise du langage tient donc une place prépondérante dans la composition du message, quelle que se soit son origine ou son utilisation.
Mais le langage n’est pas le seul moyen de rentrer en relation, le petit enfant met souvent du temps à l’acquérir mais il arrive pourtant dès sa naissance à échanger avec son entourage. Le nourrisson s’exprime grâce à des pleurs, des cris, puis des babillages, mais aussi par le regard ou toutes les expressions qui s’affichent sur son visage.
Le toucher est aussi, dès le plus jeune âge un mode d’expression entre l’enfant et ses parents. On peut aussi considérer l’art comme un mode de communication, puisqu’à travers une peinture lors d’un concert ou d’un ballet on peut ressentir des émotions ou entendre un message.
Une fois adulte ou en tous cas dans la sphère professionnelle notre mode de communication est essentiellement verbal. On s’attache plus facilement au poids des mots qu’à ce qui entoure notre discours. La communication non verbale est pourtant tout aussi importante, elle représente 70 % des messages que l’on transmet et que l’on reçoit. Elle confirme le discours, donne du sens au langage qui compose le message. Ainsi lors de l’annonce d’un heureux événement le récepteur s’attend à voir son interlocuteur content, qui sourit, et pourquoi pas qui saute de joie ou tape des mains.
La communication non verbale comprend donc aussi bien la posture de l’émetteur, que le ton ou le rythme de sa voix, sa gestuelle mais aussi les expressions de son visage.
Comme on l’a vu précédemment la communication a une notion dynamique, chaque individu est à son tour émetteur et récepteur. Après décodage de l’information, le récepteur a pour rôle d’envoyer en retour un message de rétroaction ou feedback . C'est un message, verbal ou non, renvoyé par réaction par le récepteur, à l'émetteur qui a pour but de confirmer ou infirmer la réception du message, demander des précisions, relancer ou terminer la discussion.
Il existe de nombreux obstacles à la communication. Ils peuvent être matériels tels que dans notre cas : le bruit, la promiscuité avec d’autres patients, les multiples interlocuteurs ou encore une élocution difficile liée à l’absence des appareils dentaires.
La barrière culturelle peut aussi altérer l’échange par la différence de mode de pensée ou de symbole reconnus et acceptés. Chaque culture a sa propre définition de la douleur ou de ce qui est verbalisable ou non.
L’aspect psychologique et affectif des interlocuteurs rentre aussi en compte. Ainsi, la peur de l’autre ou du jugement peuvent être un frein à la communication comme à l’inverse un besoin intense d’expression qui l’empêche d’écouter et d’être réceptif aux messages qui lui sont donné.
La communication nécessite donc un engagement des participants, en matière de temps, d’écoute, mais aussi de don de soi et de respect de son interlocuteur. L’infirmière anesthésiste doit s’attacher au contenu verbal et non verbal des messages que le patient lui envoie pour identifier au mieux ses besoins. Elle doit prendre en compte les dimensions psychologiques et culturelles de son interlocuteur dans le but d’adapter son discours et son attitude. Elle doit être disponible, à l’écoute, faire preuve d’empathie et dans la mesure du possible essayer de réduire les obstacles matériels.