Daniel Quin. Editions Satas
Avec son humour habituel Daniel Quin nous invite à partager, au travers de quelques histoires cliniques, son expérience de près de vingt années de pratique de l’hypnose en tant que médecin généraliste, dans des domaines aussi variés que l’hypnoanalgésie, les addictions, les phobies, les troubles du sommeil…
Pour chaque cas, il nous propose une séance type, et quelques considérations théoriques qu’il nous demande aussi vite d’oublier, le patient étant le seul véritable expert de ses troubles, et dont le thérapeute a tout à apprendre. Il nous fait revisiter, en simple observateur de la nature humaine, la riche phénoménologie de la transe, la confusion, la résistance, en passant par les inductions non verbales, en remettant le patient à sa juste place, le rendant acteur de son soin. Il nous livre une pensée originale et un abord pratique de l’hypnose et des thérapies brèves que les seules approches théoriques ne sauraient fournir.
Cet ouvrage s’adresse à tous les professionnels de soins désireux d’intégrer l’hypnose dans l’art de guérir.
Pour commander ce livre:
Avec son humour habituel Daniel Quin nous invite à partager, au travers de quelques histoires cliniques, son expérience de près de vingt années de pratique de l’hypnose en tant que médecin généraliste, dans des domaines aussi variés que l’hypnoanalgésie, les addictions, les phobies, les troubles du sommeil…
Pour chaque cas, il nous propose une séance type, et quelques considérations théoriques qu’il nous demande aussi vite d’oublier, le patient étant le seul véritable expert de ses troubles, et dont le thérapeute a tout à apprendre. Il nous fait revisiter, en simple observateur de la nature humaine, la riche phénoménologie de la transe, la confusion, la résistance, en passant par les inductions non verbales, en remettant le patient à sa juste place, le rendant acteur de son soin. Il nous livre une pensée originale et un abord pratique de l’hypnose et des thérapies brèves que les seules approches théoriques ne sauraient fournir.
Cet ouvrage s’adresse à tous les professionnels de soins désireux d’intégrer l’hypnose dans l’art de guérir.
Pour commander ce livre:
L'hypnose dans le cadre de l'insomnie
Traiter l'insomnie. Dr Daniel Quin
(extrait de la Revue Hypnose et Thérapies Brèves)
L’insomnie concerne un adulte sur cinq et atteint plus sévèrement 10 % de la population de la plupart des pays étudiés. Elle est plus fréquente chez la femme et augmente avec l’âge. Le recours aux soins des insomniaques est relativement faible puisque plus d’un insomniaque sur deux n’a jamais discuté de son problème avec son médecin. C’est souvent en fin de consultation, sur le pas de la porte, que le problème est abordé : « Ah ! j’oubliais, vous n’auriez rien qui me permette de mieux dormir ? »
Cette pathologie représente néanmoins un problème majeur de santé publique, en raison de ses répercussions psycho-sociales et des effets secondaires des médicaments prescrits. Les demandes de prise en charge de cette pathologie par l’hypnose ne font que croître, et je souhaite partager avec vous mon expérience dans ce domaine.
Avant toute prise en charge, une évaluation clinique est indispensable. Souvent, quand les patients viennent nous consulter pour une prise en charge par hypnose, nous sommes les derniers maillons d’une longue chaîne de spécialistes et tous les bilans ont été réalisés. Voici, en résumé, les quelques éléments dont nous devons tenir compte.
Définition. L’insomnie est la diminution de la durée habituelle du sommeil et/ou l’atteinte de la qualité du sommeil avec retentissement sur la qualité de la veille du lendemain. Les plaintes sont variables d’un patient à l’autre. Pendant la nuit la quantité de sommeil est réduite par : des difficultés d’endormissement, des éveils nocturnes, un réveil trop précoce le matin. Le sommeil est vécu comme léger et non reposant : « Je ne dors pas de la nuit ! » La journée du lendemain est difficile avec des plaintes de fatigue, somnolence, irritabilité, et s’accompagne souvent de troubles de l’humeur.
Lire la suite:
(extrait de la Revue Hypnose et Thérapies Brèves)
L’insomnie concerne un adulte sur cinq et atteint plus sévèrement 10 % de la population de la plupart des pays étudiés. Elle est plus fréquente chez la femme et augmente avec l’âge. Le recours aux soins des insomniaques est relativement faible puisque plus d’un insomniaque sur deux n’a jamais discuté de son problème avec son médecin. C’est souvent en fin de consultation, sur le pas de la porte, que le problème est abordé : « Ah ! j’oubliais, vous n’auriez rien qui me permette de mieux dormir ? »
Cette pathologie représente néanmoins un problème majeur de santé publique, en raison de ses répercussions psycho-sociales et des effets secondaires des médicaments prescrits. Les demandes de prise en charge de cette pathologie par l’hypnose ne font que croître, et je souhaite partager avec vous mon expérience dans ce domaine.
Avant toute prise en charge, une évaluation clinique est indispensable. Souvent, quand les patients viennent nous consulter pour une prise en charge par hypnose, nous sommes les derniers maillons d’une longue chaîne de spécialistes et tous les bilans ont été réalisés. Voici, en résumé, les quelques éléments dont nous devons tenir compte.
Définition. L’insomnie est la diminution de la durée habituelle du sommeil et/ou l’atteinte de la qualité du sommeil avec retentissement sur la qualité de la veille du lendemain. Les plaintes sont variables d’un patient à l’autre. Pendant la nuit la quantité de sommeil est réduite par : des difficultés d’endormissement, des éveils nocturnes, un réveil trop précoce le matin. Le sommeil est vécu comme léger et non reposant : « Je ne dors pas de la nuit ! » La journée du lendemain est difficile avec des plaintes de fatigue, somnolence, irritabilité, et s’accompagne souvent de troubles de l’humeur.
Lire la suite: