Période de Grand Confinement oblige, et avant de recevoir Marc Galy à l'occasion d'une réunion sur Zoom entre confrères hypnothérapeutes, voici quelques uns de ses écrits les plus récents...
Pourquoi l'hypnose ? : Du bloc opératoire à la vie quotidienne
L'utilisation des moyens d'entrer en hypnose améliore la prise en charge des patients au bloc opératoire. Les outils utilisés sont divers et ouvrent la porte à «un autre dialogue» entre soignant et soigné, renforçant ainsi le lien thérapeutique que la technologie moderne estompe.
Cette orientation vers une prise en charge non médicamenteuse s'intègre dans un programme transversal et multidisciplinaire et réduit l'agression thérapeutique ainsi que les coûts. C'est le concept du «Mini».
Pour accompagner ce changement et ce renouvellement Marc Galy s'appuie sur les travaux de philosophes, psychiatres, psychothérapeutes, et sur les neurosciences.
C'est grâce à eux qu'il utilise «la feuille blanche» comme outil pour entrer en hypnose. Marc Galy nous fait partager sa pratique : il s'interroge sur le retentissement quotidien et personnel du praticien par l'utilisation des outils hypnotiques. Peut-on parler alors d'un «précis de vie» ? Que le lecteur soit soignant ou soigné, il trouvera dans ces pages matières à compréhension et à réflexion face au renouvellement actuel des pratiques.
Marc GALY est médecin anesthésiste. DU Hypnose médicale Pitié-Salpêtrière Paris VI. Responsable de la consultation d’Hypnose médicale au Service d’anesthésie de l’hôpital Saint-Louis Lariboisière.
Pour commander ce livre, cliquez ici
Cette orientation vers une prise en charge non médicamenteuse s'intègre dans un programme transversal et multidisciplinaire et réduit l'agression thérapeutique ainsi que les coûts. C'est le concept du «Mini».
Pour accompagner ce changement et ce renouvellement Marc Galy s'appuie sur les travaux de philosophes, psychiatres, psychothérapeutes, et sur les neurosciences.
C'est grâce à eux qu'il utilise «la feuille blanche» comme outil pour entrer en hypnose. Marc Galy nous fait partager sa pratique : il s'interroge sur le retentissement quotidien et personnel du praticien par l'utilisation des outils hypnotiques. Peut-on parler alors d'un «précis de vie» ? Que le lecteur soit soignant ou soigné, il trouvera dans ces pages matières à compréhension et à réflexion face au renouvellement actuel des pratiques.
Marc GALY est médecin anesthésiste. DU Hypnose médicale Pitié-Salpêtrière Paris VI. Responsable de la consultation d’Hypnose médicale au Service d’anesthésie de l’hôpital Saint-Louis Lariboisière.
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Masterclass Marc GALY: sur les pas de François ROUSTANG
Une Masterclass exceptionnelle, "sur les pas de François ROUSTANG"...
LA FEUILLE BLANCHE
L’induction hypnotique doit être libre et résulte de la relation entre patient et praticien dans le contexte de soin. La visualisation d’une « feuille blanche » au patient est un support d’induction sur lequel son imaginaire peut se poser. Les suggestions du praticien intègrent toutes les formes de sensorialité définie par le classique « VAGOK ». Il est très facile de présenter cette feuille au patient dans des circonstances de soins techniques dans l’urgence ou en dehors de ce contexte. Les suggestions ne sont que proposées et non imposées. Le patient comme toujours choisi son chemin imaginaire si la relation installée lui donne cette liberté (deux films)
LA PRESENCE
Que veut dire être présent ? De nombreuses fois nous employons ce mot « présence » sans en définir les contours ou la forme. La présence est-elle une forme de communication ou bien s’en détache-t-elle pour revêtir une autre posture ? Cette réflexion est centrale dans le cadre de la rencontre clinique hypnotique ou non. Peut-on relier présence et absence dans la « perceptude » hypnotique de Roustang ? (un film)
L’ATTENTE
Percevoir l’attente dans le parcours de soin des patients est l’un éléments qui nous autorise à ouvrir des pistes thérapeutiques. Dans ce parcours de soin l’attente est un facteur d’anxiété majeur. Comment aborder la problématique de l’attente avant de se focaliser sur celle de l’anxiété ? Si le patient attend, le praticien doit -il lui aussi se positionner dans cet espace ? Quel est la place de l’hypnose dans la problématique du changement des perceptions d’attente ? (Deux films)
LE SILENCE
Le silence existe-t-il ? Pourquoi parler du silence dans la rencontre hypnotique ? Existe-t-il une confusion avec la méditation ? Nous nous attarderons sur ce thème afin d’en définir quelques éléments et sa place dans le « face à face » thérapeutique.
Le programme entier sur https://in-dolore.fr/masterclass-marc-galy-sur-les-pas-de-francois-roustang/
LA FEUILLE BLANCHE
L’induction hypnotique doit être libre et résulte de la relation entre patient et praticien dans le contexte de soin. La visualisation d’une « feuille blanche » au patient est un support d’induction sur lequel son imaginaire peut se poser. Les suggestions du praticien intègrent toutes les formes de sensorialité définie par le classique « VAGOK ». Il est très facile de présenter cette feuille au patient dans des circonstances de soins techniques dans l’urgence ou en dehors de ce contexte. Les suggestions ne sont que proposées et non imposées. Le patient comme toujours choisi son chemin imaginaire si la relation installée lui donne cette liberté (deux films)
LA PRESENCE
Que veut dire être présent ? De nombreuses fois nous employons ce mot « présence » sans en définir les contours ou la forme. La présence est-elle une forme de communication ou bien s’en détache-t-elle pour revêtir une autre posture ? Cette réflexion est centrale dans le cadre de la rencontre clinique hypnotique ou non. Peut-on relier présence et absence dans la « perceptude » hypnotique de Roustang ? (un film)
L’ATTENTE
Percevoir l’attente dans le parcours de soin des patients est l’un éléments qui nous autorise à ouvrir des pistes thérapeutiques. Dans ce parcours de soin l’attente est un facteur d’anxiété majeur. Comment aborder la problématique de l’attente avant de se focaliser sur celle de l’anxiété ? Si le patient attend, le praticien doit -il lui aussi se positionner dans cet espace ? Quel est la place de l’hypnose dans la problématique du changement des perceptions d’attente ? (Deux films)
LE SILENCE
Le silence existe-t-il ? Pourquoi parler du silence dans la rencontre hypnotique ? Existe-t-il une confusion avec la méditation ? Nous nous attarderons sur ce thème afin d’en définir quelques éléments et sa place dans le « face à face » thérapeutique.
Le programme entier sur https://in-dolore.fr/masterclass-marc-galy-sur-les-pas-de-francois-roustang/
Être là
Qu'est ce que cela signifie ?
Marc Galy réunit dans ce livre douze auteurs d'univers très différents, médical, philosophique, artistique, pour explorer cette notion.
Entendre, voir, écouter... Etre présent à soi et aux autres, apprendre à percevoir son environnement et mieux comprendre ceux qui nous entourent.
Pour commander ce livre, cliquez ici
Marc Galy réunit dans ce livre douze auteurs d'univers très différents, médical, philosophique, artistique, pour explorer cette notion.
Entendre, voir, écouter... Etre présent à soi et aux autres, apprendre à percevoir son environnement et mieux comprendre ceux qui nous entourent.
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La présence. Retrouver le patient là où il est. Hors-Série n°12 Revue Hypnose et Thérapies Brèves: la Douleur
« Retrouver le patient là où il est » demande de l’observation, de l’écoute, de la « présence thérapeutique », de l’imagination, de la créativité et de l’audace.
« Retrouver le patient là où il est » est un appel aussi à retrouver les ressources du patient, à les activer et surtout l’autorise à ouvrir ses propres perceptions. C’est probablement dans la seule « présence thérapeutique » que le praticien trouvera la bonne posture et la bonne distance pour retrouver le patient là où il est.
Cette présence thérapeutique est cette attitude d’écoute et d’observation intense dans laquelle le praticien abandonne son savoir, ses présupposés et ses avis diagnostiques pour rentrer en correspondance avec son patient.
C’est dans cette attitude singulière qu’il trouvera le point d’appui d’un dialogue ouvert, que son imagination s’ouvrira et que les suggestions directes ou indirectes (qu’importe) trouveront un éclairage et un écho pour percevoir et accepter le changement. Tout cela n’est pas facile et demande un travail de la part du praticien. Je souhaite vous faire partager quelques expériences récentes dans le cadre d’une consultation médicale centrée sur une prise charge « hypnotique et non médicamenteuse ».
Observation 1 : qui est cette personne ?
Pour lire la suite, cliquez ici
« Retrouver le patient là où il est » est un appel aussi à retrouver les ressources du patient, à les activer et surtout l’autorise à ouvrir ses propres perceptions. C’est probablement dans la seule « présence thérapeutique » que le praticien trouvera la bonne posture et la bonne distance pour retrouver le patient là où il est.
Cette présence thérapeutique est cette attitude d’écoute et d’observation intense dans laquelle le praticien abandonne son savoir, ses présupposés et ses avis diagnostiques pour rentrer en correspondance avec son patient.
C’est dans cette attitude singulière qu’il trouvera le point d’appui d’un dialogue ouvert, que son imagination s’ouvrira et que les suggestions directes ou indirectes (qu’importe) trouveront un éclairage et un écho pour percevoir et accepter le changement. Tout cela n’est pas facile et demande un travail de la part du praticien. Je souhaite vous faire partager quelques expériences récentes dans le cadre d’une consultation médicale centrée sur une prise charge « hypnotique et non médicamenteuse ».
Observation 1 : qui est cette personne ?
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Dans les blocs opératoires. Revue Hypnose et Thérapies Brèves n°45
En octobre 1995 François Roustang donne une conférence à la Fondation Ling de Lausanne : « Pourquoi notre culture se méfie-t-elle de l’hypnose ? ». Cette conférence est publiée dans Feuilles oubliées, feuilles retrouvées en mai 2014 par Payot. Dans ce texte, il souligne que « notre époque accueille relativement volontiers l’hypnose lorsqu’elle est capable de produire des effets d’anesthésie ou d’analgésie, c’est-à-dire lorsqu’elle nous coupe des stimuli afférents qui pourraient être cause de douleur… ». Et il poursuit : « Ce n’est là toutefois que le premier temps de l’hypnose, celui qui rend étranger au premier type de rapport au monde. »
Il avait déjà anticipé le rapport de L’Inserm de 2015 ! Dans cette analyse, François Roustang aborde clairement la place de l’anesthésiste et des outils hypnotiques au bloc opératoire qui permettent les modifications des perceptions ordinaires. En effet, comme je le souligne souvent dans le cadre du bloc opératoire, des gestes techniques d’anesthésies ou d’explorations diagnostiques ou thérapeutiques, l’utilisation des outils hypnotiques, ne sont que des simples remplaçants ou des compléments à l’utilisation médicamenteuse. L’enjeu thérapeutique n’est pas dans l’expérience hypnotique du patient mais dans le geste chirurgical, d’exploration radiologique ou thérapeutique. Néanmoins, cette modification des perceptions ordinaires sans apport médicamenteux est un apport non négligeable dans la prise en charge des patients dans ce cadre. Elle réduit aussi le stress environnemental, replace le patient au centre du soin et rétablit la relation patient-praticien que l’apport médicamenteux efface. Tous ces éléments participent aussi à la réhabilitation et à la réduction des durées d’hospitalisation. Pourquoi s’en priver !
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Il avait déjà anticipé le rapport de L’Inserm de 2015 ! Dans cette analyse, François Roustang aborde clairement la place de l’anesthésiste et des outils hypnotiques au bloc opératoire qui permettent les modifications des perceptions ordinaires. En effet, comme je le souligne souvent dans le cadre du bloc opératoire, des gestes techniques d’anesthésies ou d’explorations diagnostiques ou thérapeutiques, l’utilisation des outils hypnotiques, ne sont que des simples remplaçants ou des compléments à l’utilisation médicamenteuse. L’enjeu thérapeutique n’est pas dans l’expérience hypnotique du patient mais dans le geste chirurgical, d’exploration radiologique ou thérapeutique. Néanmoins, cette modification des perceptions ordinaires sans apport médicamenteux est un apport non négligeable dans la prise en charge des patients dans ce cadre. Elle réduit aussi le stress environnemental, replace le patient au centre du soin et rétablit la relation patient-praticien que l’apport médicamenteux efface. Tous ces éléments participent aussi à la réhabilitation et à la réduction des durées d’hospitalisation. Pourquoi s’en priver !
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