Dès 1989, Francine Shapiro publie la première étude scientifique contrôlée sur l’EMDR. Les données portent sur 22 personnes, souffrant depuis des années de traumatismes psychiques malgré toutes les thérapies entreprises. Il s’agit de victimes de viol, d’agression, ou encore d’anciens combattants du Viêtnam dont la pathologie correspond au diagnostic d’état de stress posttraumatique défini par le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-IV).
F. Shapiro a séparé ces sujets en deux groupes auxquels elle a appliqué le même protocole, à ceci près que l’un d’eux bénéficiait de mouvements oculaires alternés, mais pas l’autre (groupe de contrôle). Chez les sujets traités, les manifestations pathologiques ont totalement disparu et leur estime de soi a augmenté. Chez ceux qui n’ont pas bénéficié de la stimulation oculaire, les symptômes se sont accrus. Ces résultats sont en accord avec une étude de 1983 constatant que rappeler un traumatisme ne diminue pas l’angoisse, mais l’accroît plutôt.
Les effets positifs seront corroborés après un, puis trois mois. Après ces trois mois, l’application, pour des raisons éthiques, de la même thérapie au groupe de contrôle donnera un résultat similaire. Depuis, les pays anglo-saxons ont conduit de nombreuses études cliniques et recherches fondamentales sur les mécanismes cérébraux en œuvre dans l’EMDR. Elles ont prouvé notamment que des mouvements oculaires alternés généraient de l’acétylcholine, hormone nécessaire au travail de mémorisation.
Des chercheurs français ont également initié de telles études, par exemple à l’université de Metz. À Marseille, une recherche du CNRS publiée en 2007 a mis en évidence les modifications physiologiques corroborant les effets psychologiques observés après une seule séance d’EMDR. Deux autres recherches françaises sont en cours, dont une en neuro-imagerie, afin d’étudier les mécanismes cognitifs, psychophysiologiques et cérébraux impliqués dans l’état de stress posttraumatique avant et après traitement par l’EMDR.
F. Shapiro a séparé ces sujets en deux groupes auxquels elle a appliqué le même protocole, à ceci près que l’un d’eux bénéficiait de mouvements oculaires alternés, mais pas l’autre (groupe de contrôle). Chez les sujets traités, les manifestations pathologiques ont totalement disparu et leur estime de soi a augmenté. Chez ceux qui n’ont pas bénéficié de la stimulation oculaire, les symptômes se sont accrus. Ces résultats sont en accord avec une étude de 1983 constatant que rappeler un traumatisme ne diminue pas l’angoisse, mais l’accroît plutôt.
Les effets positifs seront corroborés après un, puis trois mois. Après ces trois mois, l’application, pour des raisons éthiques, de la même thérapie au groupe de contrôle donnera un résultat similaire. Depuis, les pays anglo-saxons ont conduit de nombreuses études cliniques et recherches fondamentales sur les mécanismes cérébraux en œuvre dans l’EMDR. Elles ont prouvé notamment que des mouvements oculaires alternés généraient de l’acétylcholine, hormone nécessaire au travail de mémorisation.
Des chercheurs français ont également initié de telles études, par exemple à l’université de Metz. À Marseille, une recherche du CNRS publiée en 2007 a mis en évidence les modifications physiologiques corroborant les effets psychologiques observés après une seule séance d’EMDR. Deux autres recherches françaises sont en cours, dont une en neuro-imagerie, afin d’étudier les mécanismes cognitifs, psychophysiologiques et cérébraux impliqués dans l’état de stress posttraumatique avant et après traitement par l’EMDR.