Hypnose per-opératoire et stimulation médullaire. Dr Chantal Wood, médecin 7ème Congrès International Hypnose et Douleur. Formation Continue en Hypnose Ericksonienne, Hypnose Médicale.
Les travaux de M.E. Faymonville ont permis à l’hypnose de trouver sa place au sein des blocs opératoires (Faymonville et al. 1997 ; Faymonville et al. 1995), en diminuant le stress, l’anxiété et la douleur des patients opérés en chirurgie éveillée.
La prise en charge des Lombo-Radiculalgies Post-Opératoires (LRPO) par Stimulation médullaire épidurale (SME) nécessite l’implantation d’une électrode chirurgicale ou percutanée en regard des cordons postérieurs de la moelle épinière. L’efficacité de cette technique est attestée par de nombreuses études multicentriques, prospectives et randomisées.
Toutefois, l’efficacité de la SME est entre autres dépendante du niveau d’implantation de l’électrode qui doit être insérée dans l’espace épidural correspondant à l’étage cible. Or, malgré des similitudes anatomiques interindividuelles, l’emplacement exact de l’électrode varie d’un patient à l’autre.
Dans l’idéal, l’intervention est réalisée sur des patients éveillés pour qu’ils aident le chirurgien à déterminer le bon positionnement de l’électrode (Guetarni and Rigoard 2015). Cependant, l’intérêt d’une telle pratique reste controversé. En effet, la chirurgie éveillée peut, d’une part, être inconfortable et provoquer de l’anxiété chez les patients, mais aussi complexifier le travail du chirurgien implanteur qui doit faire face aux mouvements des patients.
Nous avons proposé de l’hypnose per-opératoire à 16 patients pour la mise en place d’électrodes de neurostimulation médullaire, percutanée ou par abord chirurgical. Avant la chirurgie, leurs canaux sensoriels habituels (PAVTOG) ont été déterminés. Pendant l’intervention, notamment lors des gestes les plus invasifs, une interaction active a été demandée aux patients pour les aider à se focaliser sur autre chose que leur douleur.
Cet accompagnement a non seulement permis une implantation optimale de l’électrode assurant une couverture paresthésique la plus large et précise possible mais aussi de réduire le stress, l’anxiété, et la douleur des patients qui tous, souhaitent renouveler cette technique ou la proposer aux autres patients.
Objectifs
• Intérêt d’une interaction physique, pont entre le patient et l’équipe chirurgicale.
• Intérêt de l’interaction active lors des moments les plus douloureux.
• Mémoire du geste améliorée
Liste des Mots-clés :
Bloc chirurgical, Douleur aiguë, Hypnose conversationnelle, Chirurgie, interaction, Vidéo
Toujours une chance et un plaisir de côtoyer Chantal WOOD dans nos formations au CHTIP Collège d'Hypnose et Thérapies Intégratives de Paris... En savoir plus sur Chantal WOOD
La prise en charge des Lombo-Radiculalgies Post-Opératoires (LRPO) par Stimulation médullaire épidurale (SME) nécessite l’implantation d’une électrode chirurgicale ou percutanée en regard des cordons postérieurs de la moelle épinière. L’efficacité de cette technique est attestée par de nombreuses études multicentriques, prospectives et randomisées.
Toutefois, l’efficacité de la SME est entre autres dépendante du niveau d’implantation de l’électrode qui doit être insérée dans l’espace épidural correspondant à l’étage cible. Or, malgré des similitudes anatomiques interindividuelles, l’emplacement exact de l’électrode varie d’un patient à l’autre.
Dans l’idéal, l’intervention est réalisée sur des patients éveillés pour qu’ils aident le chirurgien à déterminer le bon positionnement de l’électrode (Guetarni and Rigoard 2015). Cependant, l’intérêt d’une telle pratique reste controversé. En effet, la chirurgie éveillée peut, d’une part, être inconfortable et provoquer de l’anxiété chez les patients, mais aussi complexifier le travail du chirurgien implanteur qui doit faire face aux mouvements des patients.
Nous avons proposé de l’hypnose per-opératoire à 16 patients pour la mise en place d’électrodes de neurostimulation médullaire, percutanée ou par abord chirurgical. Avant la chirurgie, leurs canaux sensoriels habituels (PAVTOG) ont été déterminés. Pendant l’intervention, notamment lors des gestes les plus invasifs, une interaction active a été demandée aux patients pour les aider à se focaliser sur autre chose que leur douleur.
Cet accompagnement a non seulement permis une implantation optimale de l’électrode assurant une couverture paresthésique la plus large et précise possible mais aussi de réduire le stress, l’anxiété, et la douleur des patients qui tous, souhaitent renouveler cette technique ou la proposer aux autres patients.
Objectifs
• Intérêt d’une interaction physique, pont entre le patient et l’équipe chirurgicale.
• Intérêt de l’interaction active lors des moments les plus douloureux.
• Mémoire du geste améliorée
Liste des Mots-clés :
Bloc chirurgical, Douleur aiguë, Hypnose conversationnelle, Chirurgie, interaction, Vidéo
Toujours une chance et un plaisir de côtoyer Chantal WOOD dans nos formations au CHTIP Collège d'Hypnose et Thérapies Intégratives de Paris... En savoir plus sur Chantal WOOD
Bases de l’hypnose en douleur aigüe. Dr Vincent Tubert - Christine Watremez, médecins anesthésistes 7ème Congrès International Hypnose et Douleur. Formation Continue en Hypnose Ericksonienne, Hypnose Médicale.
Qu’est-ce que l’hypnose ? Comment cela fonctionne ? Comment cela peut-il aider en douleur aiguë ?
En premier lieu, pour comprendre ce qu’est l’hypnose, nous avons besoin de comprendre nos différents états de conscience. Ensuite, nous allons aussi exposer brièvement les bases scientifiques qui nous permettent de dire que l’hypnose modifie le ressenti douloureux.
Enfin, pour utiliser l’hypnose dans le cadre de nos soins, nous devons connaître :
• Des techniques de communication (permettre d’éviter de générer ou d’augmenter des douleurs)
• Des techniques de focalisation (pour permettre au patient de s’en éloigner)
• Des techniques de dissociation (reset, gant magique…)
•
Toutes ces techniques permettent à chaque patient d’accéder à l’état hypnotique. Nous décrirons comment l’utilisation de la sensorialité et de la respiration peut aider à gérer des périodes de douleur aiguë. Chacun pourra faire l’expérience de techniques faciles à utiliser. L’un ou l’autre exercice sera proposé. Cet atelier sera bien sûr adapté en fonction des attentes des participants.
Exercices pratiques
• Exercice d’analgésie
• Exercice sur la respiration
• Exercice de mirroring
Objectifs
• Comprendre comment l’hypnose agit sur la douleur
• Expérimenter une analgésie
• Recevoir les techniques de base (respiration…)
Liste des Mots-clés :
Apprentissage, Communication, Conscience, Langage hypnotique, Transes, Sensorialité, Respiration
En premier lieu, pour comprendre ce qu’est l’hypnose, nous avons besoin de comprendre nos différents états de conscience. Ensuite, nous allons aussi exposer brièvement les bases scientifiques qui nous permettent de dire que l’hypnose modifie le ressenti douloureux.
Enfin, pour utiliser l’hypnose dans le cadre de nos soins, nous devons connaître :
• Des techniques de communication (permettre d’éviter de générer ou d’augmenter des douleurs)
• Des techniques de focalisation (pour permettre au patient de s’en éloigner)
• Des techniques de dissociation (reset, gant magique…)
•
Toutes ces techniques permettent à chaque patient d’accéder à l’état hypnotique. Nous décrirons comment l’utilisation de la sensorialité et de la respiration peut aider à gérer des périodes de douleur aiguë. Chacun pourra faire l’expérience de techniques faciles à utiliser. L’un ou l’autre exercice sera proposé. Cet atelier sera bien sûr adapté en fonction des attentes des participants.
Exercices pratiques
• Exercice d’analgésie
• Exercice sur la respiration
• Exercice de mirroring
Objectifs
• Comprendre comment l’hypnose agit sur la douleur
• Expérimenter une analgésie
• Recevoir les techniques de base (respiration…)
Liste des Mots-clés :
Apprentissage, Communication, Conscience, Langage hypnotique, Transes, Sensorialité, Respiration