Laurent Briquet est psychologue et sexologue.
Ancien psychologue des Hôpitaux Psychiatriques. Diplômé de Sexologie de l'Université de Strasbourg.
Membre de la Société Française de Sexologie Clinique.
Praticien à temps partiel au Centre Hospitalier de Mulhouse.
Expert judiciaire en psychologie légale près la Cour d'Appel de Colmar
Dans son magnifique texte, Laurent Briquet nous livre comme conclusion:
"Le traitement des angoisses névrotiques, qu’elles soient hystériformes ou d’une autre nature, constitue une part non négligeable des consultations de psychologie en ville. Pour cela, il est sans doute intéressant de disposer d’une méthodologie de première intention s’inscrivant dans le cadre d’une thérapie brève, sans contre-indication ni risque de désinvestissement du patient que l’on retrouve parfois dans les psychothérapies de longue durée.
Je résumerais ainsi quatre étapes importantes qui doivent se succéder :
1) Rencontre + anamnèse + imprégnation fondamentale de la sémantique du patient.
2) Provoquer la prise de conscience d’un cadre de pensée trop étroit sur le problème.
3) Réaliser une prescription paradoxale du symptôme anxieux.
4) Consolider le traitement en amenant le patient à constater lui-même l’amélioration.
Le cas de Melle K. fut la première fois où j’ai eu recours à cette méthode pour traiter un syndrome anxieux. Je ne pense donc pas qu’il soit nécessaire d’avoir une expérience ou un entraînement spécifique en dehors de la formation à l’hypnose, mais le thérapeute doit être familier avec une prise en charge à la fois brève et directive, ce qui reste encore trop rare chez les confrères psychologues français.
Dans le traitement de première intention du syndrome anxieux chez le névrosé, les quatre étapes que je propose s’avèrent extrêmement efficaces pour que le patient réalise successivement que son ressenti somatique découle d’une représentation psychique initialement admise par lui comme idée unique sur la question, qu’il puisse ensuite via le paradoxe réaliser la part d’influence qu’il conserve sur son corps, et qu’enfin la dynamique thérapeutique l’aide à prendre suffisamment confiance en lui pour asseoir le changement de façon durable dans le temps."
Un article que nous vous invitons vivement à lire en vous abonnant à la revue Hypnose et Thérapies Brèves (cliquer ici)
Date de la formation-supervision sur Paris. Collège d'Hypnose Ericksonienne Paris
Ancien psychologue des Hôpitaux Psychiatriques. Diplômé de Sexologie de l'Université de Strasbourg.
Membre de la Société Française de Sexologie Clinique.
Praticien à temps partiel au Centre Hospitalier de Mulhouse.
Expert judiciaire en psychologie légale près la Cour d'Appel de Colmar
Dans son magnifique texte, Laurent Briquet nous livre comme conclusion:
"Le traitement des angoisses névrotiques, qu’elles soient hystériformes ou d’une autre nature, constitue une part non négligeable des consultations de psychologie en ville. Pour cela, il est sans doute intéressant de disposer d’une méthodologie de première intention s’inscrivant dans le cadre d’une thérapie brève, sans contre-indication ni risque de désinvestissement du patient que l’on retrouve parfois dans les psychothérapies de longue durée.
Je résumerais ainsi quatre étapes importantes qui doivent se succéder :
1) Rencontre + anamnèse + imprégnation fondamentale de la sémantique du patient.
2) Provoquer la prise de conscience d’un cadre de pensée trop étroit sur le problème.
3) Réaliser une prescription paradoxale du symptôme anxieux.
4) Consolider le traitement en amenant le patient à constater lui-même l’amélioration.
Le cas de Melle K. fut la première fois où j’ai eu recours à cette méthode pour traiter un syndrome anxieux. Je ne pense donc pas qu’il soit nécessaire d’avoir une expérience ou un entraînement spécifique en dehors de la formation à l’hypnose, mais le thérapeute doit être familier avec une prise en charge à la fois brève et directive, ce qui reste encore trop rare chez les confrères psychologues français.
Dans le traitement de première intention du syndrome anxieux chez le névrosé, les quatre étapes que je propose s’avèrent extrêmement efficaces pour que le patient réalise successivement que son ressenti somatique découle d’une représentation psychique initialement admise par lui comme idée unique sur la question, qu’il puisse ensuite via le paradoxe réaliser la part d’influence qu’il conserve sur son corps, et qu’enfin la dynamique thérapeutique l’aide à prendre suffisamment confiance en lui pour asseoir le changement de façon durable dans le temps."
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Date de la formation-supervision sur Paris. Collège d'Hypnose Ericksonienne Paris