"Peut-on faire de l’hypnose en langue des signes ?
Peut-on le faire avec un interprète si on ne parle pas soi-même la LSF, et comment s'y préparer?
Quelles sont les spécificités du travail avec les Sourds et de la LSF par rapport à une autre langue ?
Comment fait-on de l’hypnose (ou de la thérapie brève) sans les mots prononcés comme nous en avons l’habitude ?
Quel est le gain pour le patient et pour le thérapeute qui va à sa rencontre ?
La souffrance psychique chez les sourds est sous estimée, notamment parce qu’ils consultent peu, de peur de ne pas être "entendus" ou que les soins ne leur soient pas adaptés. Assez peu de thérapeutes s'intéressent ouvertement à la question. Leur histoire, leur culture et leur langue ont pourtant des aspects enrichissants et passionnants. A partir d’une vidéo de séance d’hypnose en LSF avec un patient sourd, nous verrons les spécificités et points communs dans la transe. A partir d’une séance où le thérapeute est accompagné d’un interprète, nous découvrirons comment nous adapter pour cet exercice particulier et prendre chacun sa place. Il est tout à fait possible, sans maîtrise de la LSF, de pratiquer la thérapie, celle que l'on pratique habituellement, y compris l'hypnose, et cela reste la relation thérapeute patient qui est à l'œuvre. L’interprète est nos mains et la voix du patient. Il suffit de s'y intéresser un peu et de vouloir "parler le langage du patient", notamment sur le plan non verbal, pour pouvoir y parvenir, et aider "comme tout le monde" ces patients (presque) comme les autres... Je serai accompagné par le Dr Bouillevaux, « médecin signeur », formatrice au CHTIP Collège d'Hypnose et Thérapies Intégratives de Paris, hypnothérapeute, et M. Rigaud, interprète LSF."
Quelles sont les spécificités du travail avec les Sourds et de la LSF par rapport à une autre langue ?
Comment fait-on de l’hypnose (ou de la thérapie brève) sans les mots prononcés comme nous en avons l’habitude ?
Quel est le gain pour le patient et pour le thérapeute qui va à sa rencontre ?
La souffrance psychique chez les sourds est sous estimée, notamment parce qu’ils consultent peu, de peur de ne pas être "entendus" ou que les soins ne leur soient pas adaptés. Assez peu de thérapeutes s'intéressent ouvertement à la question. Leur histoire, leur culture et leur langue ont pourtant des aspects enrichissants et passionnants. A partir d’une vidéo de séance d’hypnose en LSF avec un patient sourd, nous verrons les spécificités et points communs dans la transe. A partir d’une séance où le thérapeute est accompagné d’un interprète, nous découvrirons comment nous adapter pour cet exercice particulier et prendre chacun sa place. Il est tout à fait possible, sans maîtrise de la LSF, de pratiquer la thérapie, celle que l'on pratique habituellement, y compris l'hypnose, et cela reste la relation thérapeute patient qui est à l'œuvre. L’interprète est nos mains et la voix du patient. Il suffit de s'y intéresser un peu et de vouloir "parler le langage du patient", notamment sur le plan non verbal, pour pouvoir y parvenir, et aider "comme tout le monde" ces patients (presque) comme les autres... Je serai accompagné par le Dr Bouillevaux, « médecin signeur », formatrice au CHTIP Collège d'Hypnose et Thérapies Intégratives de Paris, hypnothérapeute, et M. Rigaud, interprète LSF."
Informations pratiques
Congrès Mondial d'Hypnose 2015
Palais des Congrès de Paris
(Porte Maillot)
Du 27 au 29 août 2015
Pré-congrès le 26 août 2015
Intervention du Dr Philippe Aïm et Dr Isabelle Bouillevaux:
Vendredi 28 août 2015
16h
Salle 16.
Palais des Congrès de Paris
(Porte Maillot)
Du 27 au 29 août 2015
Pré-congrès le 26 août 2015
Intervention du Dr Philippe Aïm et Dr Isabelle Bouillevaux:
Vendredi 28 août 2015
16h
Salle 16.