Si tel était le programme proposé au cours de cet atelier, je me suis surtout intéressé à ce qui pouvait se jouer, pour le sujet lambda, lorsqu’il décide de monter sur scène afin d’expérimenter l’hypnose, devant un public.
Alors que nous étions confortablement installés dans ce bel amphithéâtre malouin, je décide de « monter sur scène » afin de mieux comprendre la fascination que peut exercer un « hypnotiseur » sur son sujet.
Pour moi qui ai plus l’habitude de me retrouver sur le devant de la scène en tant qu’intervenant, voici une expérience nouvelle…
Déjà, se lever de son siège, pour se transporter sur scène, amène un début de transe, à chaque pas pour rejoindre l’estrade, et encore plus intense à chaque marche montée.
Le fait que d’un coup, les projecteurs soient braqués sur les yeux du sujet, amènent un inconfort relatif… Et la meilleure façon de sortir de cet inconfort, est de baisser les yeux et de rentrer un peu plus à l’intérieur de soi, de se dissocier du monde extérieur, comme si le monde extérieur devenait incommodant.
Pour plus de sécurité encore, la présence de l’intervenant devient plus importante que prévue, et là, la relation se créée, « à l’insu de notre plein gré »…
Comme si le reste autour n’existait plus…
Comme si le lien se créait naturellement avec l’autre…
Comme s’il devenait une bouée de sauvetage…
Comme s’il n’était plus que le seul lien nous reliant à la réalité…
Comme si toutes les conditions de la transe étaient réunies, et donc, quelque soit la technique employée, elle ne peut pas ne pas fonctionner dans ce contexte.
« L’hypnotiseur », ne va être qu’un catalyseur de contexte, puisque tous les ingrédients de la transe sont déjà présents dans la marmite de notre inconscient.
Certes, les diverses techniques utilisées par l’opérateur, certaines assez brutales et clash, d’autres bien plus respectueuses ne nous ont pas apporté grand chose au niveau de nos pratiques utilisées dans nos cabinets.
La grande différence avec de ce que j’ai pu voir de l’hypnose de music-hall, est la notion de respect du professionnel de santé, respect dans la réassociation, respect avec son caractère non autoritaire, respect, respect...
Et je n’ose imaginer, lors des spectacles d’hypnose « à la Messmer », (celui qui a pris comme pseudo, celui de ce grand nom de l’hypnose et médecin du 18ème siècle), ou dans l’hypnose de rue, cette hypnose de trottoir, l’état de dissociation, de désassociation (terme emprunté au psychiatre Luc Farcy), dans lequel les cobayes doivent se retrouver lorsque l’éthique est absente et la technique maladroite…
Alors, en conclusion, à l’Ouest, rien de nouveau…
Alors que nous étions confortablement installés dans ce bel amphithéâtre malouin, je décide de « monter sur scène » afin de mieux comprendre la fascination que peut exercer un « hypnotiseur » sur son sujet.
Pour moi qui ai plus l’habitude de me retrouver sur le devant de la scène en tant qu’intervenant, voici une expérience nouvelle…
Déjà, se lever de son siège, pour se transporter sur scène, amène un début de transe, à chaque pas pour rejoindre l’estrade, et encore plus intense à chaque marche montée.
Le fait que d’un coup, les projecteurs soient braqués sur les yeux du sujet, amènent un inconfort relatif… Et la meilleure façon de sortir de cet inconfort, est de baisser les yeux et de rentrer un peu plus à l’intérieur de soi, de se dissocier du monde extérieur, comme si le monde extérieur devenait incommodant.
Pour plus de sécurité encore, la présence de l’intervenant devient plus importante que prévue, et là, la relation se créée, « à l’insu de notre plein gré »…
Comme si le reste autour n’existait plus…
Comme si le lien se créait naturellement avec l’autre…
Comme s’il devenait une bouée de sauvetage…
Comme s’il n’était plus que le seul lien nous reliant à la réalité…
Comme si toutes les conditions de la transe étaient réunies, et donc, quelque soit la technique employée, elle ne peut pas ne pas fonctionner dans ce contexte.
« L’hypnotiseur », ne va être qu’un catalyseur de contexte, puisque tous les ingrédients de la transe sont déjà présents dans la marmite de notre inconscient.
Certes, les diverses techniques utilisées par l’opérateur, certaines assez brutales et clash, d’autres bien plus respectueuses ne nous ont pas apporté grand chose au niveau de nos pratiques utilisées dans nos cabinets.
La grande différence avec de ce que j’ai pu voir de l’hypnose de music-hall, est la notion de respect du professionnel de santé, respect dans la réassociation, respect avec son caractère non autoritaire, respect, respect...
Et je n’ose imaginer, lors des spectacles d’hypnose « à la Messmer », (celui qui a pris comme pseudo, celui de ce grand nom de l’hypnose et médecin du 18ème siècle), ou dans l’hypnose de rue, cette hypnose de trottoir, l’état de dissociation, de désassociation (terme emprunté au psychiatre Luc Farcy), dans lequel les cobayes doivent se retrouver lorsque l’éthique est absente et la technique maladroite…
Alors, en conclusion, à l’Ouest, rien de nouveau…
Laurent GROSS - Paris, Laurence ADJADJ - Marseille, Dr Velt MESSMER - Vienne
Laurent GROSS, Vice Président de France EMDR-IMO ®
Président du CHTIP Collège d'Hypnose et Thérapies Intégratives de Paris,
Président de l'Institut In-Dolore,
Vice Président de France EMDR-IMO ®
Enseignant au DU de Psychothérapie Intégrative de Strasbourg ainsi qu'à l'AP-HP.
Conférencier International.
Ex-Kinésithérapeute depuis 1984, certifié Psychothérapeute par l'ARS en 2013, Hypnothérapeute, Certificateur EMDR IMO.
Président de l'Institut In-Dolore,
Vice Président de France EMDR-IMO ®
Enseignant au DU de Psychothérapie Intégrative de Strasbourg ainsi qu'à l'AP-HP.
Conférencier International.
Ex-Kinésithérapeute depuis 1984, certifié Psychothérapeute par l'ARS en 2013, Hypnothérapeute, Certificateur EMDR IMO.